[10/11/06] La menace religieuse

Chers lecteurs, j’interrompt subitement ma micro série de reportages sur le régime Paranteau pour contrer une grave menace qui s’abat sur la Syldavie avec l’arrivée de maître Chaitanya Chinmay et du bouddhisme : la menace religieuse.

La menace religieuse

Depuis toujours, les hommes ont eu besoin de quelque chose de pus fort qu’eux à vénérer. Quelque chose qui pourrait expliquer tout ce qu’ils ne comprenaient pas. Des êtres rusés ont alors inventé la religion. Au début, elle n’était qu’une simple croyance. Quelque chose qu’on peut implorer dans nos moments de détresse et remercier dans nos moments d’allégresse. Pourtant, avec le temps, les créateurs de ces regroupements se rendirent contre de leur pouvoirs. Ils passèrent de rusés à perfides. Commença alors l’ère des religions. Les gourous, du haut de leurs crosses épiscopales, gouvernaient le peuple d’une main de fer, dirigeaient les rois et, si on leur désobéissait, ils nous menaçaient d’excommunion. C’était une ère terrible remplie de guerres sanglantes, d’impôts injustes, de palais religieux et de peuples de misères. Pourtant, un jour, des hommes se sont levés. Ils ont défiés ces dangereux monarques religieux et ont fait fie de leurs menaces. Ils ont défié les seigneurs féodaux. Et ensemble, ils ont créé des pays justes ou l’ont vit démocratiquement et librement. C’était il y a 400 ans.

De nos jours, plusieurs religions renaissent de leurs cendres. Des gourous réapparaissent et se refont une poignée de fidèle. Des églises se rebâtissent. Et de pauvres manants suivent aveuglement les doctrines de la foi. Syldaves, le danger est revenu. Et il rode jusqu’en Syldavie. Ne vient t’on pas de laisser un bouddhiste réaliser son lavage de cerveau en paix dans notre république démocratique?! Que fera M. Chinmay lorsqu’il aura plusieurs fidèles sous son contrôle. Je ne le sais pas. Mais ce que je sais, c’est qu’il pourra faire beaucoup. Avec un armé de disciples qui boivent vos paroles et qui sont prêt à tuer par la volonté de Dieu, rien n’est impossible. Syldaves, il faut agir avant qu’il ne soit trop tard. Expulsons M. Chinmay de ce pays et fermons la porte à tous ses semblables. Combattons la menace religieuse avant qu’elle nous engloutisse! C’est un appel à l’action que je vous lance. Manifestez votre mécontentement auprès des dirigeants religieux. Manifestez votre mécontentement auprès de l’inconscient Johnson qui a laissé rentrer la religion en Syldavie sans consultation populaire. Combattez la religion et, ainssi, peut-être que la liberté triomphera.

Droit de réponse de l'article du [10/11/06], intitulé "La menace religieuse"

Monsieur Chliandropov, j'ai pu noter plusieurs erreurs d'orthographe dans votre article, mais le plus marquant fut sans doute celui-ci : Bouddhisme. Ou êtes-vous donc allé chercher une telle écriture du Bouddhinsme ? Vous avez oublié, à deux reprises, une lettre dans le nom de ma philosophie et de ma religion.

De plus, vous dites que mes disciples seraient prêts à tuer pour leur Dieu. Pour commencer, c'est absurde. Le disciple seul n'a pas de dieu, maisl'adepte en a un. Relisez donc mes textes, et profitez-en pour comprendre que le bouddhinste respecte la vie, celle de son prochain comme celui de l'animal, et ne se viendrait jamais à tuer un homme. L'adepte bouddhinste préfère se résoudre à perdre la vie plutôt qu'à la prendre.

Vous parlez de République Démocratique. Mais est-ce bien le cas lorsque l'on refuse aux peuples le choix de croire ?

Réponse au lecteur

Mon cher M. Chinmay, devenez donc mon correcteur si mes erreurs d'ortographe sont si flagrantes!

Je crains malheureusement que vous ayez analysé mon article trop rapidemment sans en comprendre le sens profond. Je vous suggère de le elire en tenant compte des points suivants.

1. Je n'ai jamais dit que vos disciples serait prêt à tuer pour Dieu. J'ai dit qu'avec une armée de fidèles prêt à tuer pour Dieu, rien n'est impossible. Je n'ai jamais dit que c'était votre cas. Relisez bien, vous verrez.

2. Puis, vous parlez de relire vos textes pour en comprendre le sens profond. Sachez que je ne parlais pas nécesserement du bouddhisme mais des religions en général. Je n'ai aucune intention de vérifier si ce que j'ai dit s'applique au bouddhisme. Le bouddhisme est une religion et je sais que ce que j'ai dit s'applique à certaines religions. Ça me suffit. Même si cela ne s'applique pas à votre religion, on ne doit pas vous permettre de l'exercer ici. Sinon, on s'embarque dans un système de sélection arbitraire qui ne pourra que très mal finir.

Je vous remercie de l'attention que vous avez portez à mon article.

Cordialement,
Vladivastok Chliandropov
Rédacteur en chef,
La voix du peuple

Monsieur,

La généralisation est une bien mauvaise chose. Vous tenter de monter vos concitoyens contre le bouddhinsme par la faute des erreurs d'autres religions. Or, vous consentez vous-même à dire que ce que vous écrivez ne s'applique pas forcément au bouddhinsme.

Les généralisation de la sorte sont les causes de la montée du racisme et de la xénophobie.

Si je comprend bien, vous voudriez qu'à chaque fois qu'un maitre religieux veut diffuser son enseignement en Syldavie, on annalyse sa religion et évalue la danger pour les Syldaves pour ensuite choisir si il pourra ou non.

C'est rigoureusement inimaginable:

Premièrement, cela prendrais un temps énorme et des moyens considérables.

Deplus, les examinateurs ne seront pas des devins. Ils pourront se tromper. Et, un religieux qu'on aura crut inoffensif prendra le pouvoir et réduira les Syldaves en esclavage.

Finalement, il serait fort aisé pour un religieux de corrompre ou de convertir à sa cause un examinateur.

Non, croyez moi M. Chinmay, la généralisation reste le meilleur moyen de protéger les Syldaves.

Et de toute façon, sans vouloir vous offusquer, les Syldaves ont-ils vraiment besoin d'une religion? Je vous ferais remarquer que les seules personnes qui ont posté des messages dans vos locaux l'ont fait pour proner l'interdiction du culte religieux.

Maintenant, nous sommes dans les locaux du journal. Ils sont là pour écrire et lire les articles ainssi que pour y réagir. Si vous voulez lancer un débat, je vous serait gré de le faire à un autre endroit.